De l’amour ardent
Au feu, qui mon cœur a choisi,
De l’eau de grâce et de liesse,
Car il est consommé quasi.
Amour l’a de si près saisi,
Que force et qu’il crie sans cesse :
Au feu !
Si peu vous en ai dessaisi,
Amour lui doit plus grand’ détresse,
Si jamais sert autre maîtresse :
Doncques, ma Dame , courez-y
Au feu !
Clément Marot, L’adolescence clémentine-Rondeaux, 1532
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